Le monde de Madoff?

Publié le par Binh An

 

ANNEXE: UN GRAND ISRAËL.

"Those who deny freedom to others deserve it not themselves, and under a just God can't keep it. » (Ceux qui dénient la liberté aux autres ne la méritent pas eux-mêmes et sous un Dieu juste ne pourront la conserver.) « As I would not be a slave, so I would not be a master. This expresses my idea of democracy. » (Comme je n'aimerais pas être un esclave, donc je ne serais pas un maître. Cela exprime mon idée de démocratie) A. Lincoln.


La Mauritanie donnera 48 h au personnel de l'ambassade d'Israël, à Nouakchott, pour quitter le pays. Un gel des relations avec l'Israël de l'ancien chef d'état en 2000, Moshe Katsav (Ancien Ministre de Benyamin Netanyahou inculpé de viol et harcèlement sexuel) après l'intervention militaire israélienne dans la bande de Gaza. Le pape Benoît XVI réglera t-il ces conflits le 13 mai 2009 dans les territoires palestiniens? Si les juifs du Congrès juif mondial (CMJ) le laissent pénétrer... 40 chrétiens de Inter-Church Center de Jérusalem désirent reporter une visite transformée en visite d'état par Israël pour créer plus de problèmes politiques que théologiques. 9000 chrétiens sur une population de 700 000 chrétiens à Jérusalem perdent leur droit de résidence. Mahomet avec la liberté des cultes fut plus tolérant ... que de demander au pape de cautionner la politique d'Israël en Terre sainte!!!!

Le «Grand Israël» coloniserait une partie de l’Irak par Wayne Madsen (voir Mondialisation.ca). En plus de leurs intentions déjà bien connues de prendre le contrôle total de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza, de garder en permanence le Plateau du Golan en Syrie et de s’étendre dans le sud du Liban, les expansionnistes israéliens ont aussi les yeux sur certaines régions de l'Irak, considérées comme faisant partie du «Grand Israël» biblique. Israël planifierait le déplacement de milliers de Kurdes juifs d'Israël, incluant les expatriés du Kurdistan iranien, vers les villes irakiennes de Mossoul et de Ninive, sous couvert de pèlerinages vers d'anciens sanctuaires religieux juifs. Selon des sources kurdes, les Israéliens travaillent secrètement avec le Gouvernement Régional du Kurdistan (KRG) pour mener à bien l'intégration des Kurdes et des autres Juifs dans les régions de l'Irak sous contrôle du KRG. Après l'invasion étasunienne en 2003, les Kurdes, les Musulmans sunnites irakens et les Turkmènes ont noté que les Israéliens kurdes commençaient à acheter des terres dans le Kurdistan irakien, qui est considéré comme une «propriété» juive historique. Les Israéliens sont particulièrement intéressés par les sanctuaires du prophète juif Nahum à Al Qush, du prophète Jonas à Mossoul, et par le tombeau du prophète Daniel à Kirkouk. Les Israéliens tentent aussi de revendiquer des «propriétés» juives à l'extérieur de la région kurde, notamment le temple d'Ézéchiel dans le village d'Al-Kifl de la province de Babel près de Najaf et le tombeau d'Esdras à Al-Uzayr dans la province de Misan près de Bassora, les deux en territoire dominé par les Chiites au sud de l'Irak. Les expansionnistes israéliens considèrent que ces sanctuaires et tombeaux font autant partie du «Grand Israël» que Jérusalem et la Cisjordanie, qu'ils appellent «la Judée et la Samarie.»

Les sources kurdes et irakiennes signalent que le Mossad israélien travaille main dans la main avec des compagnies israéliennes et des touristes pour subvenir aux besoins des revendications des «propriétés» juives d'Israël en Irak. Le Mossad a déjà été fortement impliqué dans la formation des forces militaires Pesha Merga kurdes.

Les Israéliens seraient aidés par des mercenaires étrangers payés par les milieux évangéliques chrétiens des États-Unis qui soutiennent le concept de «sionisme chrétien».

Les Irakiens nationalistes allèguent que l’expansion israélienne en Irak est soutenue par les deux principales factions kurdes, dont l'Union Patriotique du Kurdistan, dirigée par le président nominal irakien, Jalal Talabani. Qubad Talabani, le fils de Talabani, sert comme représentant du KRG à Washington, où il vit avec sa femme juive, Sherri Kraham.

L’activité d'achats de terres d’Israël est aussi soutenue par le Parti Démocratique du Kurdistan, dirigé par Massoud Barzani, le président du KRG. Binjirfan Barzani, l'un des cinq fils de Barzani, serait fortement impliqué avec les Israéliens.

L’entrée en Irak des Israéliens et de leurs partisans chrétiens sionistes se fait non pas par Bagdad mais par la Turquie. Afin de dépeupler les habitants des terres revendiquées par les Israéliens, les agents du Mossad et les mercenaires sionistes chrétiens ont mis en scène des attentats terroristes contre les Chrétiens chaldéens, en particulier à Ninive, Irbil, Al-Hamdaniya, Bartalah, Talasqaf, Batnayah, Bashiqah, Elkosheven, Uqrah, et Mossoul.

Ces attentats des Israéliens et de leurs alliés sont d’habitude signalés comme étant de la responsabilité d’Al-Qaïda et d'autres djihadistes de l’Islam. [*] Le but ultime des Israéliens est d’éliminer la population chrétienne dans et autour de Mossoul et d’exiger les territoires en tant que terres bibliques juives qui font partie du Grand Israël. L’opération israélo/chrétienne sioniste est un remake de l'exode des Palestiniens de la Palestine sous mandat britannique après la Seconde Guerre Mondiale.

En juin 2003, une délégation d'Israéliens visitant Mossoul a dit qu’il était dans les intentions d'Israël, avec l'aide de Barzani, d’établir le contrôle israélien sur le sanctuaire de Jonas à Mossoul et sur celui de Nahum dans la plaine de Mossoul. Les Israéliens ont dit que les pèlerins juifs israéliens et iraniens iraient dans la région de Mossoul via la Turquie et rachèteraient les terres où vivent les Chrétiens irakiens.

 

Comment comprendre l’acharnement occidental? A titre d’exemple, Pierre Lellouche (né d'un père arménien en Turquie) est le seul député français à «s’occuper» spécifiquement du dossier iranien, de l'Afhanistan et du Pakistan. IL interpelle en date du 19 novembre 2008, le ministre des Affaires étrangères qui n'est qu'autre que son ami B. Kouchner (né d'un père juif médecin) à propos du rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Il s’ensuit une cascade d’informations scientifiques diabolisant le programme nucléaire civil iranien. Comme réponse à l’AIEA, France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne proposent de durcir les sanctions contre l’Iran et son programme nucléaire, rapporte jeudi 26/02/2009 The Financial Times. Dans un document confidentiel consulté par le quotidien de la City et le journal italien Il Riformista, les trois pays donnent la liste de 34 organisations et 10 personnes soupçonnées d’être liés à des programmes secrets de fabrication d’armes nucléaires ou biologiques, notamment des banques ou des établissements publics comme l’Agence spatiale iranienne. Pourquoi Israël qui s’acharne tant sur l’Iran et qui mobilise l’Occident contre l’Iran ne rend pas compte? Israël a toujours refusé d’admettre qu’elle détenait l’arme atomique, exception faite du lapsus de Ehud Olmert, en décembre 2006.

 

En toute impunité, Israël assassine des scientifiques nucléaires iraniens dans le cadre d’une guerre secrète selon le quotidien Haaretz Israël. Le Daily Telegraph a rapporté qu’il y avait des rumeurs selon lesquelles l’agence d’espionnage d’Israël, le Mossad, était derrière la mort d’Ardeshire Hassanpour, un atomiste iranien de premier plan, à l’usine d’uranium d’Ispahan, qui est mort «empoisonné au gaz» en 2007. Selon ces analystes, d’autres morts récentes de personnalités importantes liées au processus d’acquisition et d’enrichissement [d’uranium] en Iran et en Europe, ont été le résultat de «frappes» israéliennes.

[*] Les centaines d’assassinats d’universitaires irakiens pourraient faire partie de ce plan, NDT.

Le programme nucléaire israélien, qui date de 1954, a débuté en étroite coopération avec la France, qui elle aussi cherchait à se doter de la bombe atomique. Une centrale nucléaire a été construite à Dimona, dans le sud du pays. Au sein du pouvoir israélien, Shimon Pérès se voit confier la conduite de ce programme très secret. «La coopération avec la France a cessé entre 1961 et 1963, avec le retour du général de Gaulle au pouvoir, raconte Pierre Razoux, auteur de Tsahal, Nouvelle histoire de l'armée israélienne (Perrin). Les Américains ont alors pris le relais, en demandant à Israël de maintenir l'ambiguïté sur cette question.» A la veille de la guerre des Six Jours, en juin 1967, les premières armes nucléaires deviennent opérationnelles au sein de Tsahal. L'État hébreu va ensuite coopérer avec l'Afrique du Sud. Puis, «après le traité de paix avec l'Égypte, en 1977, les États-Unis ont aidé Israël à se doter de la bombe H», affirme Pierre Razoux. En 1986, un technicien de la centrale de Dimona, Mordechai Vanunu, avait fait des révélations sur le programme de son pays. Enlevé à Rome par les services secrets israéliens, il a été condamné à dix-huit ans de prison et libéré en 2004.les vecteurs de paix d'Israël. A l'heure actuelle, Tsahal déploierait entre 100 et 200 têtes nucléaires, estiment la plupart des experts. Israël possède toute la gamme des vecteurs pouvant délivrer une arme nucléaire : des bombardiers F15 et F16, des missiles sol-sol Jericho, développés à partir d'un engin fourni par Dassault, et sans doute des sous-marins capables de tirer des missiles de croisière.

De même que l'Inde et le Pakistan, Israël n'est pas signataire du traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Le pays n'est donc, légalement, pas soumis aux contrôles de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Contrairement, par exemple, à l'Iran.

Jean-Dominique MERCHET

 

L’arme nucléaire est perçue comme un élément structurant de son existence et de sa politique annexionniste. La possession de l’arme nucléaire est considérée comme un symbole de la force et donne un statut de puissance. « Ce que nous disons, c’est que le seul langage que les Arabes comprennent, c’est la force », avait affirmé le Premier ministre israélien Lévi Eshkol au lendemain de la possession de l’arme nucléaire. « L'État d’Israël est si minuscule et si isolé que s’il n’accroît pas sa force, il se heurtera à des difficultés. Israël doit montrer sa force et le fait qu’il soit capable de l’employer, et qu’il est prêt à le faire », ajouta-t-il. Israël créa ainsi dans la région un « déséquilibre de la terreur » devenu aujourd’hui encore plus dangereux que celui qui a existé pendant la guerre froide. « Israël frappera ses ennemis à n’importe quel endroit et avec n’importe quel moyen », déclara le Premier ministre Ariel Sharon à la télévision israélienne, le 7 octobre 2003.

Le remplacement de Kennedy par le vice-président Lindon B. Johnson marque une nouvelle période dans les relations militaires entre les Etats-Unis et Israël. Washington accorde désormais sa bénédiction et son soutien au programme nucléaire. En 1965, une société américaine, la Nuclear Materials and Equipment Corporation, en Pennsylvanie, constate la disparition de 90 kg d’uranium enrichi qui sont arrivés comme par enchantement en Israël. Le président Johnson accepte de livrer à Israël des avions, des chasseurs-bombardiers et autres technologies stratégiques de pointe. L’amendement Symington-Glenn de 1977 interdisant l’aide américaine aux pays qui développent l’arme nucléaire ne fut pas appliqué à l’encontre d’Israël. En 1967, l’Etat hébreu possède déjà trois ou quatre têtes nucléaires, déployées secrètement pendant la guerre des Six Jours. Israël était déjà en possession, en 1973, d’une vingtaine de têtes nucléaires et environ du même nombre de missiles balistiques « Jéricho ». Les forces israéliennes se sont préparées de nouveau à utiliser les armes nucléaires quand, dans la phase initiale de la guerre d’Octobre, elles se trouvèrent en difficulté face à l’attaque égypto-syrienne. La décision est prise secrètement le 8 octobre par le Premier ministre Golda Meir et par le ministre de la Défense Moshe Dayan. 13 têtes nucléaires de 20 kilotonnes sont déployées pour être lancées sur l’Egypte et la Syrie. Par la suite, ce « secret » sera volontairement divulgué par les services secrets israéliens pour avertir les pays arabes qu’Israël dispose d’armes nucléaires et est prêt à les utiliser. Les révélations de Mordechaï Vanunu

Le premier signe tangible de l’arsenal nucléaire israélien date de 1986, lorsque Mordechaï Vanunu, un ingénieur originaire du Maroc, a fourni au monde entier des informations sur la présence d’un vaste arsenal nucléaire à la centrale Dimona. Profitant d’une visite à Londres, Vanunu offre des photos de la bombe israélienne et autres informations en échange de leur publication au Sunday Times. Il fut rapidement arrêté à Rome par le Mossad et transféré manu militaris à Tel-Aviv où il fut condamné pour espionnage à 18 ans de prison ! Le gouvernement israélien n’a jamais reconnu évidemment les faits dénoncés par Vanunu. Lors de l’interview diffusée sur Euronews, en mai 1995, à la question « le monde entier sait que vous possédez l’arme atomique, vous le confirmez ? », Shimon Pérès, alors ministre des Affaires étrangères, répondit : « Le monde entier, sauf Israël, cela n’inclut pas Israël ». En décembre 1995, Shimon Pérès, le père de l’arme nucléaire, fait une déclaration étonnante à la presse en s’adressant aux pays arabes : « Donnez-moi la paix, je renonce au nucléaire. » Cette phrase fait le tour du monde et les experts se posent toujours la question sur le sens de cette phrase. Les analystes considèrent que cette déclaration est la première déclaration officielle de la part d’un dirigeant israélien à propos de l’arsenal nucléaire israélien.

En connivence avec les USA et la France, Israël lance le 7 juin 1981 une attaque-surprise contre le réacteur nucléaire Tamouz-1 qui était sur le point d’entrer en fonction à Osirak en Irak. Quelques mois plus tard, Israël envahit le Liban et Ariel Sharon, ministre de la Défense, menace les autres pays arabes de frappe nucléaire s’ils interviennent. De ce fait, il paralyse toute initiative militaire adverse, il ouvre ainsi lui-même la porte aux attentats suicide comme tactique de rechange pour un adversaire désarmé et désespéré.

Ariel Sharon a résumé cette situation apocalyptique en une courte phrase : « Les Arabes peuvent bien avoir le pétrole, nous nous avons les allumettes ! » L’Etat hébreu est aujourd’hui accrédité de 300 à 400 têtes nucléaires, les USA de 7960, la Russie de 3590 tandis que la Chine de 410 et la France de 350. Outre des bombes atomiques, Israël dispose d’un arsenal nucléaire considérable : satellites, avions, missiles, sous-marins, bombes à laser... Aujourd’hui, les principales capitales du GMO et de l’Europe ainsi que les grandes villes de Russie sont à sa portée. Israël a donc conquis une totale indépendance stratégique. L’Etat hébreu ne menace-t-il pas la paix mondiale ?

Publié dans Un grand Israël

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